Danse

Nos cours, dispensés par des professeurs expérimentés,  s’adressent à toutes celles et ceux, jeunes et moins jeunes, qui ont envie de découvrir cette activité, ou de se perfectionner.

Nous proposons des cours aussi bien pour les enfants, que pour les ados, les adultes, les personnes seules ou en couple.
Les cours de danse se déroulent à la salle des fêtes de Le Cheylas.

L’univers de la danse en couple regorge de disciplines, familières pour les unes, exotiques pour les autres, et il est bien souvent difficile d’y voir clair pour un regard non initié. Cet univers est intimement lié à l’héritage du XXème siècle, période d’intenses métissages, d’évolution et de redéfinition pour la grande majorité des danses.

C’est d’ailleurs au XXème siècle que naît l’expression « danses de salon », par opposition au rock. Les danses de salon peuvent aussi bien égayer les guinguettes que donner de l’éclat aux bals, elles sont représentées dans toutes les couches de nos sociétés. Alors que la valse viennoise et le tango sont associés à la haute société, les swings et la valse musette sont plus populaires. Certaines danses, comme le flamenco, portent même une identité nationale et sont lourdes de symboles.

Les danses standard

Commençons par les danses dites standard. Elles se dansent en position fermée (la danseuse se trouve dans les bras de son partenaire) et se caractérisent par des tours autour de la piste. On distingue cinq danses standards : le quickstep, le tango, la valse viennoise, la valse anglaise et le foxtrot.

Plus ancienne des cinq danses, la valse viennoise est devenue à la mode en France sous le Premier Empire. Danse à trois temps, rapide et tournante, elle témoigne d’un esprit très romantique.Tout aussi présent dans les esprits que la valse viennoise, le tango serait né de métissages entre les traditions des migrants espagnols et les cultures créole et africaine, principalement à Buenos Aires et Montevideo. Très apprécié par la haute société européenne des années 1930, le tango séduit par son fort caractère, ses jeux de tête vifs et son côté rapide et saccadé.

Les origines du quickstep sont plus faciles à établir. Il trouve son origine dans les années 1920 et dérive directement du foxtrot et du onestep, danses trop lentes pour suivre les rythmes de plus en plus rapides. Cette danse à quatre temps, gaie et entrainante, est associée à un registre jazz-swing et à des tempos assez soutenus.


La valse anglaise fait partie des danses standards de compétition. Elle est la forme moderne de l’ancien « Boston », valse lente à trois temps venue des Etats-Unis. On la danse sur un tempo plus lent que sa parente viennoise. C’est une danse sportive assez accessible mais exigeante dès lors qu’on la pratique à haut niveau.


Le foxtrot, né aux Etats-Unis, nous ramène en Amérique. Arrivé en Europe après 1917, syncopé, élégant et gracieux, le foxtrot a tout pour plaire. Il se danse exclusivement sur du ragtime. Apparu aux Etats-Unis après la guerre de Sécession, le ragtime est la première expression purement instrumentale de la musique afro-américaine. Il combine des éléments de musique classique européenne et les rythmes syncopés des chants traditionnels africains.

Les danses latines


Viennent ensuite les danses latines reconnues en compétition, au nombre de cinq : le cha-cha-cha, la rumba, la samba, le paso doble et le jive. Existent aussi la bachata, le son ou le merengue, entre autres. Comme leurs noms l’indiquent, ces danses sont pour la plupart nées de la rencontre et des métissages entre les cultures espagnole, créole et africaine.

Le cha-cha-cha trouve ses origines au début des années 1950, alors qu’un chef d’orchestre décide de simplifier les pas du mambo (danse cubaine popularisée dans les années 1930). En combinant deux rythmes cubains, il obtient un rythme caractérisé par trois battements de bongo rapprochés et facilement audibles. Les danseurs traduisent alors ce battement par un pas chassé, trois glissements de pieds dont le son aurait donné son nom à cette danse. Dynamique et joyeuse, elle demande un fort travail des hanche.

Arrivée en Europe vers 1930, la rumba est une danse à quatre temps, syncopée et sensuelle, qui renvoie à la séduction. Née de la culture afro-cubaine dans les quartiers populaires de La Havane, elle se danse sur un mélange de chant et de percussions. Une bonne chorégraphie de rumba donne à voir des jeux d’attraction ou de rejet entre l’homme et la femme. Les mouvements érotiques et sensuels féminins obtiendront une réponse de désir et de domination masculine.


La samba, pour sa part, nous conduit au Brésil, dont elle est un symbole fort. Intimement liée au carnaval, elle fait partie de l’identité brésilienne. Puisant dans les danses des esclaves noirs, elle est gaie et exubérante. Son tempo rapide exprime une réelle joie de vivre. C’est une danse à deux temps. La samba s’est exportée avec succès en Occident, la première école de France a ouvert vers 1975.


Le paso doble, d’origine espagnole, évoque directement la tauromachie. A deux temps, il évoque la passion et le drame. A l’origine, le paso doble s’inspire des pas militaires. Les nombreux conflits armés du XVIIIème siècle ont eu pour effet de confronter fréquemment les ruraux espagnols aux armées. Et c’est tout naturellement que ces pas sont intégrés aux danses populaires. Joué par hasard lors d’une corrida à la fin du XVIIIème siècle et convenant remarquablement à l’ambiance, le paso doble se lie peu à peu à cette tradition.


Le jive est une danse d’origine latine énergique et très rapide, popularisée aux Etats-Unis dans les années 1940. Proche parent du rock’n’roll, le jive est plus technique et certaines figures sont assez difficiles à réaliser, notamment lorsqu’il s’agit de faire tournoyer dans les airs la partenaire féminine. Le mouvement de base, un pas à 6 temps, est néanmoins assez simple à réaliser.

Les danses urbaines.

Le Streetjazz est un métissage entre danses urbaines (hip hop/house/dancehall) et jazz. Il se pratique sur des musiques très variées.

Mixité et décalage se côtoieront pour donner à chaque cours un univers différent.

Nées de cette volonté d’affirmer son identité (majoritairement afro-américaine), les danses urbaines sont un mélange​ de plusieurs danses de rue nées aux Etats-Unis. 

Du break dance avec ses top rock, ses passages au sol ainsi que ses freezes, au locking, danse jovial qui pointe du doigt avec le sourire, en passant par le popping, danse qui nécessite une contraction musculaires importantes de chaque membres du corps et la house, née dans les Clubs de Chicago avec son new style qui mélange le genre urbain sur des musiques de Rap et de Rnb, il y en a pour tous les goûts! 

Street jazz

Né dans les années 80 aux États-Unis, le Street Jazz fait partie des danses urbaines américaines. Elle se popularise dans les années 90/2000 avec l’explosion de la pop culture et du clip vidéo. 

Elle se situe globalement à mi-chemin entre la danse jazz moderne et le hip hop (tous styles confondus) et propose une danse puissante et rythmée, qui joue sur avec des qualités d’arrêt et d’isolation et se pratique majoritairement debout et en basket. 

LES DANSES EN LIGNE

Il s’agit de danse en ligne : les danseurs sont alignés en formant des lignes parallèles. Il peut y avoir une ligne ou plusieurs lignes , tant que la piste peut en contenir.

On ne danse pas, comme  on le pense souvent,  uniquement sur de la musique country : il y a de la country bien sûr , mais aussi des rhytmes latinos, des irlandaises, du rock , de la pop, tout ce que vous pouvez entendre sur les ondes radios….On parle alors de New Line Dance !!!!

A chaque musique, les danseurs exécutent une chorégraphie qu’ils ont apprise. Les danses s’enchainent sur des styles et rythmes différents. Il y en a pour tous les niveaux à partir de 15 ans.